
D'AMOUR ET SHAKTI
DAUPIN SARAH
Sophrologue, Magnétiseuse, Guérisseuse énergétique
Thérapeute holistique au Cannet
Dans un monde de plus en plus exigeant, il n’a jamais été aussi essentiel de prendre soin de son énergie. À l’ère du numérique et de l’accélération perpétuelle, l’humain est sollicité comme jamais auparavant : les notifications affluent, les réunions s’enchaînent, les responsabilités s’accumulent.
Résultat ? Nous courons après le temps, nous épuisons nos ressources, et notre charge mentale devient un gouffre énergétique. Cette sensation de vide, de fatigue permanente, s’apparente à un mini trou noir intérieur, qui aspire d’abord notre propre énergie, puis celle des personnes qui nous entoure
Dans l’Égypte antique, les prêtres considéraient que l’être humain était traversé par une force vitale, le "Ka", qu’il fallait préserver pour rester en harmonie avec le cosmos et avec les dieux.
Pendant la Grèce antique, les philosophes parlaient de l’énergie vitale ou du "pneuma", ce souffle universel reliant chaque être vivant à l’ordre du monde.
En Ayurvéda, la médecine traditionnelle indienne, cette énergie prend la forme du "prana", la force qui anime tout ce qui vit.
Aujourd’hui encore, ces traditions nous rappellent que l’énergie n’est pas seulement physique : elle est spirituelle et subtile.

Pourquoi prendre soin de son énergie ?
Prendre soin de soi n’est pas seulement un luxe : c’est une nécessité vitale. Lorsque l’on néglige son énergie, c’est l’ensemble de notre être qui s’appauvrit : le corps accuse la fatigue, l’esprit s’égare, l’âme s’étiole. Prendre soin de son énergie, c’est envoyer un message clair à notre corps et à notre âme : « Je ne m’oublie pas. »
Les Égyptiens pratiquaient des rituels quotidiens de purification, convaincus que maintenir leur Ka en équilibre était la clé d’une bonne santé et d’un passage serein vers l’au-delà.
Les Grecs, eux, liaient santé et vertu dans la notion d’"eukrasia" : l’équilibre des humeurs était indispensable pour rester en bonne santé.
Dans l’Ayurvéda, prendre soin de son prana permet d’harmoniser les "doshas" (Vata, Pitta, Kapha) et d’éviter la maladie avant même qu’elle ne se manifeste.
Prendre soin de son énergie, c’est donc honorer notre enveloppe physique, notre vaisseau pour cette incarnation, mais aussi cultiver un esprit apaisé, capable de transmettre amour et bienveillance autour de soi. Ce cheminement nous rapproche de la part du divin en nous, et nous permet d’avancer sur notre voie avec authenticité et sérénité.
Prendre soin de son énergie
Pourquoi et Comment ?
Vers une harmonie corps, esprit et âme grâce à la sophrologie, au massage énergétique et à la médecine alternative

Les Outils pour retrouver et péserver son énergie
La sophrologie
La sophrologie est une méthode douce qui mêle relaxation, respiration consciente et visualisation positive. Accessible à toutes et à tous, elle permet d’apprendre à écouter son corps, à évacuer le stress et à libérer les tensions émotionnelles. Quelques minutes par jour suffisent pour recharger ses batteries et retrouver un esprit plus clair, disponible et créatif. Les anciens Grecs associaient déjà la respiration au souffle de vie : "le pneuma", qu’ils considéraient comme la force vitale reliant l’âme et le corps. Prendre le temps de respirer profondément, c’est renouer avec ce souffle primordial.


Le massage énergétique
Le massage énergétique agit en profondeur sur les flux d’énergie du corps. Il vise à dénouer les blocages, à harmoniser les centres énergétiques et à relancer la circulation vitale.
Que ce soit par le Reiki, le Shiatsu, le massage ayurvédique ou d’autres techniques, les bienfaits se font sentir tant sur le plan physique qu’émotionnel.
Après une séance, on ressent souvent une grande légèreté, un recentrage et une sensation de paix profonde.
En Égypte, les prêtres médecins utilisaient les huiles sacrées et les onctions pour purifier et nourrir le "Ka". En Inde, le massage abhyanga, avec ses huiles chaudes, nourrit à la fois le corps et le prana, recréant l’équilibre intérieur.
La médecine alternative
La médecine alternative regroupe un éventail de pratiques comme la naturopathie, l’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie ou encore la méditation.
Ces approches visent à restaurer l’équilibre global de la personne, en tenant compte de ses particularités.
Elles offrent des réponses personnalisées pour renforcer l’immunité, améliorer le sommeil, apaiser les douleurs et, surtout, préserver le capital énergétique indispensable à une vie épanouie.
Cette recherche d’équilibre rappelle la "médecine hippocratique" en Grèce, qui voyait la santé comme un état d’harmonie avec la nature et les saisons, et l’Ayurvéda, qui ajuste l’alimentation et le mode de vie selon les cycles de la nature.
Une démarche d’amour et de conscience.

Prendre soin de son énergie, ce n’est pas fuir la réalité ou chercher à tout maîtriser. C’est au contraire cultiver un espace intérieur où l’on peut se ressourcer, écouter ses besoins profonds et accueillir ce qui est, avec douceur et bienveillance. C’est offrir à notre âme l’opportunité de s’incarner pleinement, d’honorer notre passage ici-bas et de rayonner autour de nous.
Les Égyptiens appelaient cela "Maât" : l’état d’harmonie avec soi, les autres et l’univers.
Les Grecs y voyaient "l’Ataraxie", la paix de l’âme.
Les sages indiens l’appellent "Sattva", l’état de clarté et d’équilibre qui élève la conscience. Vers une reconquête de soi.
En intégrant la sophrologie, le massage énergétique ou la médecine alternative dans notre quotidien, nous envoyons un signal fort à notre être : « Je prends soin de toi, je t’aime, je t’honore. »
Cette attention portée à notre énergie est le premier pas vers une transformation profonde, individuelle mais aussi collective, car un être aligné, apaisé et rayonnant inspire et élève celles et ceux qui croisent sa route.
Prendre soin de son énergie aujourd’hui, c’est choisir la vie avec plus de conscience, de gratitude et d’authenticité.
Ce voyage intérieur permet de retrouver la part du divin qui sommeille en chacun de nous et d’avancer, libre et serein, sur le chemin que l’on a choisi — comme les Égyptiens cherchaient à atteindre la pesée du cœur en toute légèreté, comme les Grecs cherchaient l’harmonie du corps et de l’âme, comme les sages indiens enseignent l’union du corps, de l’esprit et du souffle.